Selon la préhistoire colombienne, les habitants indigènes des plaines orientales, descendants des Caraïbes, harcelés par l'impitoyable prairie, ont avancé dans l'invasion et la conquête des sommets andins, accaparant les Muiscas. L'un de ces courants migratoires est entré par le Lengupá, nom donné à la région en raison de la légende de la rivière Lengupá. Cependant, les Muiscas sont restées dans la partie la plus froide. Les indigènes suivirent le parcours, se précipitant à travers des collines rocheuses, ouvrant un profond canal pour tomber dans une vallée chaude et mortelle. Les indigènes y sont venus et l'ont ensuite appelé « Lenguapala » ; La conquête castillane l'a transformé en « Lengupá » qui signifie « la frontière du chef » ; A cette époque, le gouvernement de la confédération Muisca prenait fin.
Le Lengupá servait alors à rassembler trois peuples indigènes dans ses prairies : les Muiscas qui peuplaient Rondón et atteignaient Zetaquira, les Achaguas qui atteignaient Chámeza et les Teguas situés à Campohermoso. Trois peuples, trois langues, trois cultures entrelacées autour d'un grand fleuve qui est depuis lors symbole d'unité intégrale.